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Hyperphagie et autres troubles

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Hyperphagie et autres troubles Empty Hyperphagie et autres troubles

Message  Cordaliana Mar 16 Nov à 19:04

L'hyperphagie

Tandis que la Boulimique parvient à contrôler son poids tant bien que mal par le vomissement provoqué ou d'autres méthodes, l'hyperphage boulimique n'utilise pas de telles techniques et est donc la plupart du temps en surpoids.
Selon les premières estimations, 20 à 50 % des individus en surpoids qui consultent en vue de maigrir seraient sujets à des troubles du comportement alimentaire de ce type.
Contrairement à l’anorexie mentale et la Bulimia nervosa, l'hyperphagie boulimique serait de fréquence semblable dans les deux sexes (on compte un homme anorexique pour neuf femmes, un homme boulimique pour neuf femmes).
Les obèses hyperphages incontrôlés seraient davantage préoccupés par la nourriture et par leur poids que les obèses non hyperphages incontrôlés, toujours occupés à se restreindre sans y parvenir, plus insatisfaits de leur physique. Ils seraient aussi davantage perturbés psychiquement: on observerait chez eux plus de dépressions, d’attaques de paniques et de manifestations phobiques. Ils auraient enfin plus de troubles de la personnalité.
On ne peut à ce jour dire si leur surpoids est dû aux comportements alimentaires aberrants, ou bien si au contraire le syndrome d’hyperphagie boulimique résulte des efforts de restriction d’obèses en mal d’amaigrissement.


Autres troubles

L'hyperphagie nocturne

Albert Stunkard, un psychiatre américain, décrit en 1955, sous le nom de "Night eating syndrome", un comportement consistant en un besoin impérieux de manger au cours de la nuit. L'individu se réveille régulièrement au milieu de la nuit et ne peut se rendormir qu’après avoir absorbé une copieuse collation, souvent ingurgitée dans un demi-sommeil. Le lendemain matin, il ne lui reste que des souvenirs imprécis de ce qu’il aura consommé durant l’épisode nocturne.

Il n'est pas rare que la personne souffre aussi de troubles du sommeil: somnambulisme, apnée obstructive du sommeil.

On peut comprendre cette conduite comme un abandon du contrôle favorisé par le relâchement nocturne. Toute la journée, l'individu contrôle son comportement alimentaire; ce contrôle se trouve mis en échec durant la nuit.

On a aussi noté divers troubles neuroendocriniens associés à l'hyperphagie nocturne, qui sont autant de voies de recherches: élévation amoindrie du taux de leptine nocturne et de mélatonine, augmentation du cortisol plasmatique.

Les fringales de sucres

Décrit par R. et J. Wurtman en 1981. Il s'agit de fringales impérieuses d’aliments exclusivement sucrés, qui pour les auteurs, s’apparenteraient à une toxicomanie et s'expliqueraient par la recherche d'une augmentation du taux de sérotonine cérébrale qui serait obtenue en ingérant du saccharose. Mais des études complémentaires montrent que les boulimiques et autres hyperphages incontrôlés sont fort rarement avides exclusivement de sucres. Rappelons que les gâteaux, biscuits et produits chocolatés sont plus riches en graisses qu’en sucres.

Les fringales de sucres ont aussi été évoquées à propos de la dépression saisonnière, consistant en états dépressifs débutant régulièrement en automne et disparaissant au printemps, se manifestant par un ralentissement psychique, de la fatigue, une augmentation du temps de sommeil, des fringales sucrées et une prise de poids

La chocolatomanie

Les chocolatomanes sont volontiers sportifs, actifs ou hyperactifs, sociables, et auraient tendance à intérioriser les conflits. Ils consomment du chocolat dans les situations de stress ou de conflit interne. On a invoqué différents modèles biochimiques pour expliquer cette appétence: effet du sucre sur le taux de sérotonine cérébrale, la phényléthylamine, précurseur de cette même sérotonine, les effets bienfaisants du magnésium, tous présents dans le chocolat. Ces différentes théories n'ayant pas pu être vérifiées, on en revient à l'idée que c'est le plaisir sensoriel intense engendré par le chocolat qui est à l'origine de son ingestion en grande quantité.

Définition du DSM-IV, 1996 (Diagnostic and Statistical Manual)
Sources: gros.org
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