Guérir..?

Croyez-vous qu'il est possible pour nous de "guérir" de ces symptômes obsessionnels? Serons-nous à jamais marqués par ces cicatrices? Resterons-nous toujours aussi fragile...

Pour ma part, quand j'essai d'expliquer la maladie, je fini toujours par donner l'exemple de l'alcoolique... Vaincre en parties ce trouble est peut-être possible pour certaines personnes, mais d'avis que ces dernières resteront à jamais marquées, plus fragiles à la rechute.

Dans la section "liens pertinents" j'ai ajouté un petit article très bien (Un problème avant tout psychologique) où on peut lire un témoignage... Les dernières phrases sont d'après moi pleines de sens!!

"Après la "guérison" (car manger normalement ne signifie pas guérir)...
L'anorexie est toujours en nous dès qu'on en a souffert une fois, et n'importe quels moments douloureux peut la réveiller du jour au lendemain"

coconut

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Coco je suis du meme avis que toi... je crois qu'on reste toujours fragile. Je pense par contre que certains restent plus fragiles que d'autres

Mini Fée
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Je ne sais pas si d'autres restent plus fragile, comme tu le dis Mini-Fée, ou c'est que ces personnes, comparées à d'autres, ne sont pas rendues au même stade de "guérison"...

Je crois, qu'effectivement, on reste fragile, marqué à vie...
Mais une chose, c'est qu'on doit manger 3 repas par jour, toute notre vie, un alcoolique doit arrêter de boire... Mais nous, c'est impossible de tout arrêter...

...

JoW

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...il ne faut pas oublier que notre "dépendance" est à l'inverse... Les alcooliques sont dépendants de la consommation, nous somme dépendants de la non-consommation...

coconut

G une simple question pour vous.. D'apres vous, quand parle-t-on de Guerison des tca?

C'est p-e egoiste de ma part de poser cet questioin alors que je ne suis pratiquement plus presente sur le forum, mais c une question qui me trote enormement dans la tete. Je suis consciente que je ne suis pas gueris completement des tca, mais bon au niveau symptome, je n'en voie que 1: Je me trouve toujours grosse. Je crois que je vais quand meme aller en therapie de groupe cet automne juste comme securiter, mais bon je verrai comment sa se passera. Je suis pas mal moins stresser d'habiter avec mon coloc a cause du cote alimentaire, la preuve, il ne m'oblige pas a manger, si un midi g pas faim. Je suis libre de manger a ma guise, et sa me plait. Je mange a des heure irreguliere, mais est vraiment un symptome de tca? je ne crois pas.

en t-k j'attend votre opinion la dessus si sa vous tente...

Chantal xx

sincèrement, je crois qu'on ne guérit jamais vraiment des TCAS... oui on peut arrêter les crises de boulimie et l'ano restrictive et tout mais... on reste toujours avec une relation précaire avec la nourriture... on ne regardera jamais la nourriture comme n'importe qui d'autre la regarde... on restera toujours avec une certaina appréhension, une certaine peur... même si on vivra toutes un jour une vie normale... voilà ce que je pense... bisous -xxx-

Je vais suivre dans la même lancé que marounette.Lors de mon hospitalisation on m'avait bien dit qu'il sagissait d'une maladie mentale donc qui comme la plupart des maladie mental ne ce cure pas entièrement , mais attention je dit bien pas entièrement mais en thérapie on m'avait bien fait comprendre que l'on pouvais reussir a contrôler avec beaucoup d'effort et de travaille sur soi cette maladie.On peux en quelque sorte réussir a bien vivre malgré la maladie, a négocier avec .On ne la guérit jamais entièrement mais on peux reussir a contrôler beaucoup d'aspects.
Elle reste toujours présente mais on peux avec une bonne dose d'espoir et de travaille reussir a mener une vie presque tout a fait normal.
Ex : la maniaco depression est une maladie mental qui ne ce guéris pas et qui peux nous amener au fond du gouffre tres rapidement sans aucun suivit et médication mais avec de la volonté et de l'aide professionnelle on peux "contôler" cette maladie et j'en ai été la preuve au paravant .Je dit au paravant puisque je ne suis plus aucun traitement présentement , ça fait partie de mon c^té restriction j'imagine.
Voila ce que moi je sais de mon vécu la dessu!

Je suis d'accord avec vous toutes à ce sujet. Par contre, je connais une fille qui est très bien maintenant et elle dit qu'elle ne ressens plus aucun symptôme.... une exception, p-être que oui, je ne sais trop. Ce que je pense, c'est qu'on peut s'en éloigner de plus en plus et être en mesure d'abandonner toute résistance face au trouble. C'est un LONG processus. Croire et en être certaine, je pense que c'est une grosse clef!

Mais pour revenir dans votre direction,... vous connaissez Michelle Barbara Pelletier? (Music Hall, prochainement dans La Promesse...) Elle a été ano, bou et elle dit que chaque jour elle confronte ce malaise. À une intensité bien moins forte, mais elle doit sans cesse se ramener du côté sain. Mais je crois qu'elle a un cartactère fort. PLus ton caractère est fort, selon moi, plus tu résistes... (je me suis prise en exemple!)

Que de réponses pertinentes! J'ose ajouter mon expérience personnelle.

Je suis honteuse de le dire, mais je me croyais pas mal au-dessus de mes affaires, c'est-à-dire en contrôle des symptômes, jusqu'à une certaine pesée il y a 1 ou 2 mois (j'en avais parlé.) Comme mon TCA ne nuisait plus à ma vie sociale et à mes activités, je pensais que j'étais guérie alors que mes thérapeutes me confrontaient avec mon IMC pas encore satisfaisant.

Avant de m'étendre encore plus, je vais droit au but: je me sais fragile, vulnérable. Je considère pour moi (je ne saurais juger pour les autres) que je devrai toujours demeurer vigilante. Par exemple, pas plus tard qu'hier, j'en venais à la conclusion que souper à la sauvette avant un rendez-vous était une situation à risque. Ce serait facile d'escamoter le tout une fois, puis deux et d'en faire ensuite une habitude qui pourrait "contaminer" mes autres repas de la semaine. J'exagère sans doute, mais je ne veux pas courir le risque sachant que rester sur mon appétit me conduira à la compulsion. J'ai déjà constaté que sauté un aliment plaisir entraîne une recherche de sucré dans la soirée. Rien de grave...pour l'instant!

je suis d'accord avec toi, mais aussi je pense que de regarder la réalité froidement en face, c'est un énorme défi lorsque l'on souffre... j'en déduis que tu le sais alors je n'ai pas besoin de t'expliquer...

confronter la réalité, c'est confronter tout ce qui nous fait mal... ça fait peur, TRÈS peur... même si, dans le fond, c'est probablement la chose à faire...

bisous cocotte -xxx-