Comment améliorer l'intérêt à la vie

Tout d'abord, rendons à César ce qui est à César: les suggestions qui suivront sont en fait le résumé d'un travail d'une personne que vous connaissez. Alors, chère Philo, j'espère que ce n'est pas déplacé de ma part de recopier ici les grandes lignes de ta recherche.

J'écrivais récemment en MP qu'il fallait appeler un chat un chat, qu'il ne fallait pas avoir peur des mots, même quand il s'agit de "suicide". Il me semble en tout cas, qu'il est recommandé d'en parler au lieu de se taire. J'ai pensé que ce forum était sans doute un endroit pour le faire. Encore une fois, je ne me cacherai pas pou dire que je me base sur ma propre expérience.

Comme je suis mal à l'aise d'aborder le sujet (que peut-on dire devant la détresse?) et que j'aime bien viser la santé, je me limiterai à ce qui peut aider à garder la tête hors de l'eau. Et si l'auteure désire apporter des précisions, je n'en serai que ravie!

Comment améliorer l'intérêt à la vie
-identifier son dialogue intérieur d'autosabotage
-travailler l'estime de soi
-bâtir un réseau social sain
-mettre en lumière ses compétences
-partager des buts communs de groupe
-entretenir une relation avec Dieu (Ce n'est pas moi qui le dis!)

hihihi, merci gab, de soulever ce point...je veux bien "apporter des précisions". En fait, ces étapes on été présentés dans le cadre d'une recherche scientifique sur l'intérêt à la vie de Fortinberry et Murray.

C'est une recherche que j'ai présenté dans le cadre d'un cours, et qui m'a été fort utile, un peu pour synthétiser le coffre à outil que j'avais acquis au cours des suivis.
donc pour reprendre les points en les développant:

Comment améliorer l'intérêt à la vie
-identifier son dialogue intérieur d'autosabotage

la cassette! reconnaître dans quelles situations on a tendance à se tapper dessus et à se dévaloriser. Au contraîre, reconnaître dans quelles situations notre cassette est plus neutre ou même positive envers nous-mêmes. Sommes nous bon en quelque chose de particulier dans lequel on se sent bien? Reconnaissons-le et créons les occasions ou on se sent bien, évitons ou corrigeons celles qui sont trop confrontantes.

moyens pratiques:
se tenir une liste de qualités à jour, faites par les autres qui peut nous prêter main fortee lorsqu'on se sent moins bien. Parfois difficile de se dire "JE me trouve persévérante, patiente..." mais si on se dit "mon frère qui est quelqu'un que j'estime m'a écrit sur ma liste qu'il me trouve patiente"...ohlalal, ça passe beaucoup mieux non?"

trouver, pour chaque mauvaise parole qu'on a pour soi eg "je suis poche" une bonne pensée pour contrebalancer: je me sens actuellement poche, mais je sais que je suis bonne avec les enfants.

-travailler l'estime de soi
Cliquez ici! http://destindamelie.blogissime.info/wp-inst/index.php?s=l%27estime+de+quoi&submit=Chercher
Choisir une chose, une seule à travailler (pour ne pas se mettre en position d'échec au départ) et SE FÉLICITER DE RÉUSSIR, ou s'encourager à persévérer!


-bâtir un réseau social sain
Il est démontré que les gens entretenant un réseau social déficient, où les gens sont plus malades que la moyennes ont eux-mêmes tendances à être plus malades. Il faut donc rechercher les relations qui nous apportent un sentiment de bien-être, d'estime de soi et "d'avancement personnel".

moyen pratique:
dessiner son réseau social. Quelles sont les relations choisies et les relations imposées? quelles sont les relations positives et négatives? y aurait-il des choses à améliorer? des relations qu'on constate qu'elles sont néfastes et que nous aimerions modifier, ou au contraire des relations positives que nous voulons entretenir davantage?

-mettre en lumière ses compétences
C'est un peu l'étape qui suit "bâtir une estime de soi". Une fois un peu plus solide, l'estime nous permet de nous investir dans des domaines qui nous donnent vraiment une satisfaction personnelle. Mettre en lumière ses compétences, c'est reconnaître ses forces et en tirer profit. Cela ne veut pas dire d'essayer de camoufler nos limites, mais simplement de profiter pleinement de tout notre potentiel.

moyen pratique
Identifer 2-3 intérêts que nous avons. S'assurer que nous le faisons bien pour nous-mêmes (et non parce que les autres l'exigent de nous) par exemple, moi, mon blog, mon travail et la photo/peinture. Se faire une discipline (c'est dur au départ) afin d'intégrer systématiquement ces choses que l'on aime afin d'éprouver...souvent du plaisir et de l'accomplissement!


-partager des buts communs de groupe[/i]
pour partager des valeurs, peu importe si le but est atteint ou non, le happening, le soutien, le partage des valeurs et les réflexions qu'on trouve dans un groupe favorise l'épanouissement.

-entretenir une relation avec Dieu(Ce n'est pas moi non plus!)
En fait, le mot Dieu fait légèrement peur, parfois. Il s'agit plus de cultiver son intériorité. Qui est-ce que je suis et en quoi je crois? Les gens qui accordent une place dans leur vie à la spiritualité (sans viré moine ou ascète) amène ceci:
1. diminution ou disparition de la peur ou de l’anxiété face au traumatisme, au choc, face à la maladie, face à une perte ou à un deuil ;
2. aider à la clarifier sa propre situation, surtout dans les moments difficiles et délicats ;
prendre certaines décisions ;
3. se sentir mieux dans la gestion des trois dimensions du temps (passé, présent, futur) ;
4. trouver un sens à la vie ;
5. répondre aux questions importantes qu’on ne manque de se poser à un moment ou l’autre de sa vie ;


Voilà! en espérant que ça a pu faire fleurir la pensée dans l'esprit de quelqu'un... ;)

faire un travail stimulant dans un milieu divertissant