Avons-nous un avenir?
3 participants
Page 1 sur 1
Avons-nous un avenir?
Kikou!
voilà, cela fait déjà plusieurs années que je suis ano et depuis, il est évident que je me suis détruite physiquement..! c'est terrible, et si mon copain ne voulais plus de moi un jour? S'il finissait par être épuisé de me remonter, de me ramasser à la petite cuillère dans les moins bons moments? Je rêve de réussir ma carrière, d'avoir une maison, des enfants, mais j'ai le présentiment que ma faiblesse gagnera en intensité et qu'elle finira par tout gâcher...
Le pire, c'est que je connais la solution! Manger, reprendre du poids, etc. Mais c'est plus fort que moi je n'y arrive pas! Une trop grande partie de moi ne le veut pas...
Je suis souvent tellement fatiguée d'être ce que je suis..!
Avez-vous souvent ce sentiment de contribuer à votre propre perte? Êtes-vous encore convaincu(e) de pouvoir y arriver un jour? Comment percevez-vous votre avenir?
coconut
_____________________________________________________________
T'inquiètes, tu n'es pas la seule à ta poser ce genres de questions. Même si je suis suivie, où je suis supposer recevoir de l'aide afin de guérir (guérir !? est-ce possible, mais ça c'est un autre sujet), ou du moins m'aider, je vis toujours dans ce dilemme et ambiguité. Au moins, ce support me soulage un peu, mais je ne sais pas non plus si un jour je serai mieux et réussirai à réaliser tous les projets que je veux...
Comme tu dis, tu connais la solution et nous la connaissons probablement toutes, mais le savoir et la mettre en pratique sont deux choses complètement différentes et très difficiles à mettre en pratique, étant donné notre obsession. Bien manger et reprendre du poids sont pour nous nos pires ennemis, notre plus grande peur, alors comment guérir autrement. Malheureusement, je ne crois pas qu'il y ait d'autres solutions, mais tout ceci ne sont que les aspects physiques de notre mal et je pense que pour s'en sortir, il faut soigner bien plus que notre corps! Et c'est ça le plus dur, le plus long et le plus pénible.
Je suis souvent tannée d'être moi et encore, ce moi je ne le connais pas vraiment. Je ne me supporte pas moi-même, alos quoi faire dans ces moments pénibles. Et pour ce qui est de ton copain ou de tout autre proche, que dire, sinon qu'ils soient un minimum présent afin de nous offrir un peu de support, mais tu sais, ayant moi-même vécue la perte de mon chum que j'aimais tant et sur lequel je comptais, j'ai réalisé que la première personne sur qui compter et la première personne à réellement aimer doit être nous-même. C'est tellement cliché, mais tellement vrai ! Et encore une fois, je crois que c'est la grosse partie du problème que nous devons tenter de résoudre...
Et surtout, ne lâche pas tes rêves, car ce sont sans doute eux qui te permettent de poursuivre ton chemin.
xoxo
leelou
_____________________________________________________________
Allo coconut... Je sais pas trop koi te dire... Mais moi aussi j'ai ces angoisses existencielles qui me pourrisent la vie... Je me demande parfois si ces angoisses là ne provoquent pas mes TCA au lieu du contraire... je m'explique...
J'ai peur de ne pas réussir mes projets, de tout boussiller, de ne pas etre à la hauteur et tout... Mais je crois que ces angoisses la ne sont pas la conséquence de mon ano mais plutot la cause. Bref je sais que si j'ai peur d'échouer dans la vie ce n'est pas a cause de l'anorexie... Mais l'inverse, je suis ano parce que la vie me fait peur, et que pour l'instant si jamais j'échoue et bien les gens se diront... bah elle était malade... Elle n'a pas réussi, mais en santé elle aurait été géniale... Tandis que si je guéris de l'ano... j'aurai plus aucune protection pour expliquer mes échecs, si échecs il y a...
Bref je suis gênée de dire ca, mais l'anorexie est la pour que les gens ne se rendent pas compte que je suis pas réellement kkun de bien et que j'ai des failles énormes dans mon intelligence et ma personnalité...
Comme ca si je réussi, je réussi malgré la maladie et si j'échoue et bien les gens pointeront leur doigt accusateur vers la maladie... pas vers moi...
Je me protège ainsi de la vie qui me fait peur... Mais j'ai toujours des angoisses aussi insurmontables face à ma vie futur... Bref je ne suis pas de grand secours dans ton probleme...
Sauf p-t si tu as la même vision que moi.. la peur de l'échec et tout... Si tu revires la situation de côté, tu as peur de l'échec à cause de l'ano... ou bien si l'ano est la à cause de la peur de l'échec...
C'est p-t sans queue ni tete ce que je dis...lol alors si tu t'es rendue jusqu'a la fin sans t'endormir sur le clavier... bravo...
pigmay20
_____________________________________________________________
Kikou!
Ta réponse est pleine de sens ma tite-may mais je ne sais pas encore tout à fait si cela est aussi mon cas...Peut-être bien en fait...je ne sais plus trop...
Une chose est certaine c'est que je suis perfectionniste au maximum et que je dois réussir!
Ouf...je suis quelque peu mélangée là...je reviendrai là-dessus...
coconut
_____________________________________________________________
c'est une question que je me pose a tout les jours je crois... mais bcp plus dans les moment plus difficile... je me suis surpris la semaine derniere a vouloir mourrir... a y pensez du moins... c un combat continu... mais bien entendu je rentre au travail et quand je vois le sourir de mes petit bout de chou ou simplement quand il me dise JE T'AIME MON COEUR D'AMOUR...( ouin je leur ai appris ca... lol) sa me redonne un peu de peps! et je me dit que je ne peut pas partir comme sa, que je ne suis pas inutile et que g un metiers FORMIDABLE ( educ avec des enfants autistes...) alors lespoir reviens petit a petit...
courage tout le monde, vous trouverez votre voix...!
missy
_____________________________________________________________
Ça tu vois, c'est quelque chose qui me stimule aussi énormément...l'enseignement, ou les métiers similaires, sont tellement gratifiant!! Mes élèves, je les adore!! Avec eux j'ai moins mal, j'oublie presque que je souffre...mais de retour à la maison nous refaisons vite face à ce même dilemme et le questionnement recommence...
coconut
_____________________________________________________________
Arriver à se supporter soi-même...c'est tellement dommage d'avoir autant de difficulté à vivre avec soi, à se tolérer, à se sentir...
Pourtant, j'ai réalisé que je ne peux y échapper alors autant faire avec, après tout, autant tenter d'être ma meilleure amie puisqu'il me reste la vie entière à passer en ma propre compagnie. J'essaie d'y penser et de me le rappeller quand je sens que tout s'effondre sous mes pieds et que j'ai cette impression de ne plus avoir le contrôle sur rien.
Pourtant parallèlement, je me fais très peur, très peur de tout ce que j'inflige à mon corps... peur des conséquences irréversibles. Et quand je me mets à paniquer et angoisser, honteuse de le dire, mais j'ai l'impression que je n'ai plus rien à perdre, ni à gagner. Et cette pensée me rassure.
Alors peut importe l'avenir, je suis résignée! On dirait que la vie ne peut plus m'apporter rien de bon ou de pire.
C'est sûr que ce n'est pas toujours comme ça, il y a des meilleurs jours... heureusement.
meliann
_____________________________________________________________
Kikou meliann!! Ce que tu avances est tout à fait juste!
Quel dommage de ne savoir et/ou pouvoir s'accepter et vivre avec sa propre personne...
Comme tu l'as si bien dit, on ne peut y échapper et le mieux-être découlera, d'après moi, à partir du moment où on y arrivera... Mais est-ce réellement possible d'y arriver?
L'acceptation est peut-être possible...mais quel boulot!!!! Ouf!!!
Enfin, ces idées et ces angoisses me permettent quelques fois d'avoir des moments de répis où je réussi à voir et apprécier le -beau- de la vie!
coconut
voilà, cela fait déjà plusieurs années que je suis ano et depuis, il est évident que je me suis détruite physiquement..! c'est terrible, et si mon copain ne voulais plus de moi un jour? S'il finissait par être épuisé de me remonter, de me ramasser à la petite cuillère dans les moins bons moments? Je rêve de réussir ma carrière, d'avoir une maison, des enfants, mais j'ai le présentiment que ma faiblesse gagnera en intensité et qu'elle finira par tout gâcher...
Le pire, c'est que je connais la solution! Manger, reprendre du poids, etc. Mais c'est plus fort que moi je n'y arrive pas! Une trop grande partie de moi ne le veut pas...
Je suis souvent tellement fatiguée d'être ce que je suis..!
Avez-vous souvent ce sentiment de contribuer à votre propre perte? Êtes-vous encore convaincu(e) de pouvoir y arriver un jour? Comment percevez-vous votre avenir?
coconut
_____________________________________________________________
T'inquiètes, tu n'es pas la seule à ta poser ce genres de questions. Même si je suis suivie, où je suis supposer recevoir de l'aide afin de guérir (guérir !? est-ce possible, mais ça c'est un autre sujet), ou du moins m'aider, je vis toujours dans ce dilemme et ambiguité. Au moins, ce support me soulage un peu, mais je ne sais pas non plus si un jour je serai mieux et réussirai à réaliser tous les projets que je veux...
Comme tu dis, tu connais la solution et nous la connaissons probablement toutes, mais le savoir et la mettre en pratique sont deux choses complètement différentes et très difficiles à mettre en pratique, étant donné notre obsession. Bien manger et reprendre du poids sont pour nous nos pires ennemis, notre plus grande peur, alors comment guérir autrement. Malheureusement, je ne crois pas qu'il y ait d'autres solutions, mais tout ceci ne sont que les aspects physiques de notre mal et je pense que pour s'en sortir, il faut soigner bien plus que notre corps! Et c'est ça le plus dur, le plus long et le plus pénible.
Je suis souvent tannée d'être moi et encore, ce moi je ne le connais pas vraiment. Je ne me supporte pas moi-même, alos quoi faire dans ces moments pénibles. Et pour ce qui est de ton copain ou de tout autre proche, que dire, sinon qu'ils soient un minimum présent afin de nous offrir un peu de support, mais tu sais, ayant moi-même vécue la perte de mon chum que j'aimais tant et sur lequel je comptais, j'ai réalisé que la première personne sur qui compter et la première personne à réellement aimer doit être nous-même. C'est tellement cliché, mais tellement vrai ! Et encore une fois, je crois que c'est la grosse partie du problème que nous devons tenter de résoudre...
Et surtout, ne lâche pas tes rêves, car ce sont sans doute eux qui te permettent de poursuivre ton chemin.
xoxo
leelou
_____________________________________________________________
Allo coconut... Je sais pas trop koi te dire... Mais moi aussi j'ai ces angoisses existencielles qui me pourrisent la vie... Je me demande parfois si ces angoisses là ne provoquent pas mes TCA au lieu du contraire... je m'explique...
J'ai peur de ne pas réussir mes projets, de tout boussiller, de ne pas etre à la hauteur et tout... Mais je crois que ces angoisses la ne sont pas la conséquence de mon ano mais plutot la cause. Bref je sais que si j'ai peur d'échouer dans la vie ce n'est pas a cause de l'anorexie... Mais l'inverse, je suis ano parce que la vie me fait peur, et que pour l'instant si jamais j'échoue et bien les gens se diront... bah elle était malade... Elle n'a pas réussi, mais en santé elle aurait été géniale... Tandis que si je guéris de l'ano... j'aurai plus aucune protection pour expliquer mes échecs, si échecs il y a...
Bref je suis gênée de dire ca, mais l'anorexie est la pour que les gens ne se rendent pas compte que je suis pas réellement kkun de bien et que j'ai des failles énormes dans mon intelligence et ma personnalité...
Comme ca si je réussi, je réussi malgré la maladie et si j'échoue et bien les gens pointeront leur doigt accusateur vers la maladie... pas vers moi...
Je me protège ainsi de la vie qui me fait peur... Mais j'ai toujours des angoisses aussi insurmontables face à ma vie futur... Bref je ne suis pas de grand secours dans ton probleme...
Sauf p-t si tu as la même vision que moi.. la peur de l'échec et tout... Si tu revires la situation de côté, tu as peur de l'échec à cause de l'ano... ou bien si l'ano est la à cause de la peur de l'échec...
C'est p-t sans queue ni tete ce que je dis...lol alors si tu t'es rendue jusqu'a la fin sans t'endormir sur le clavier... bravo...
pigmay20
_____________________________________________________________
Kikou!
Ta réponse est pleine de sens ma tite-may mais je ne sais pas encore tout à fait si cela est aussi mon cas...Peut-être bien en fait...je ne sais plus trop...
Une chose est certaine c'est que je suis perfectionniste au maximum et que je dois réussir!
Ouf...je suis quelque peu mélangée là...je reviendrai là-dessus...
coconut
_____________________________________________________________
c'est une question que je me pose a tout les jours je crois... mais bcp plus dans les moment plus difficile... je me suis surpris la semaine derniere a vouloir mourrir... a y pensez du moins... c un combat continu... mais bien entendu je rentre au travail et quand je vois le sourir de mes petit bout de chou ou simplement quand il me dise JE T'AIME MON COEUR D'AMOUR...( ouin je leur ai appris ca... lol) sa me redonne un peu de peps! et je me dit que je ne peut pas partir comme sa, que je ne suis pas inutile et que g un metiers FORMIDABLE ( educ avec des enfants autistes...) alors lespoir reviens petit a petit...
courage tout le monde, vous trouverez votre voix...!
missy
_____________________________________________________________
Ça tu vois, c'est quelque chose qui me stimule aussi énormément...l'enseignement, ou les métiers similaires, sont tellement gratifiant!! Mes élèves, je les adore!! Avec eux j'ai moins mal, j'oublie presque que je souffre...mais de retour à la maison nous refaisons vite face à ce même dilemme et le questionnement recommence...
coconut
_____________________________________________________________
Arriver à se supporter soi-même...c'est tellement dommage d'avoir autant de difficulté à vivre avec soi, à se tolérer, à se sentir...
Pourtant, j'ai réalisé que je ne peux y échapper alors autant faire avec, après tout, autant tenter d'être ma meilleure amie puisqu'il me reste la vie entière à passer en ma propre compagnie. J'essaie d'y penser et de me le rappeller quand je sens que tout s'effondre sous mes pieds et que j'ai cette impression de ne plus avoir le contrôle sur rien.
Pourtant parallèlement, je me fais très peur, très peur de tout ce que j'inflige à mon corps... peur des conséquences irréversibles. Et quand je me mets à paniquer et angoisser, honteuse de le dire, mais j'ai l'impression que je n'ai plus rien à perdre, ni à gagner. Et cette pensée me rassure.
Alors peut importe l'avenir, je suis résignée! On dirait que la vie ne peut plus m'apporter rien de bon ou de pire.
C'est sûr que ce n'est pas toujours comme ça, il y a des meilleurs jours... heureusement.
meliann
_____________________________________________________________
Kikou meliann!! Ce que tu avances est tout à fait juste!
Quel dommage de ne savoir et/ou pouvoir s'accepter et vivre avec sa propre personne...
Comme tu l'as si bien dit, on ne peut y échapper et le mieux-être découlera, d'après moi, à partir du moment où on y arrivera... Mais est-ce réellement possible d'y arriver?
L'acceptation est peut-être possible...mais quel boulot!!!! Ouf!!!
Enfin, ces idées et ces angoisses me permettent quelques fois d'avoir des moments de répis où je réussi à voir et apprécier le -beau- de la vie!
coconut
Cordaliana- Administrateur :)
- Nombre de messages : 954
Âge : 29 ans
Date d'inscription : 16/11/2004
Re: Avons-nous un avenir?
Ce qui suit devrait aller dans mon espace perso puisque c'est la suite du texte d'hier. Cependant, je trouvais que c'était en lien direct avec le sujet. Voilà donc ce que je pensais en 1997 et ce qu'il en est maintenant.
11 janvier 2004
“Je ne veux pas engraisser. Pourquoi m’acharner? Vais-je finir comme Lucie? Je dois avertir Pascal que notre relation n’a pas d’avenir: je serai toujours institutionnalisée.” (hiver 1997)
Loué sois-tu, Seigneur, de me permettre de paraphraser ce qui précède: la vague de
désinstitutionnalisation a fini par m’emporter moi aussi non pas vers un ruisseau tranquille mais plutôt au large, dans une mer grouillante de poissons multicolores et de monstres marins qui m’effraient moins. Désormais, tout porte à croire que ma relation de couple a de l’avenir. Cela valait la peine de s’acharner afin que mon histoire ne se termine pas comme celle de mon amie.
P.S. Vous l'aurez sans doute compris: Lucie est décédée à 24 ans des conséquences physiques de son TCA.
11 janvier 2004
“Je ne veux pas engraisser. Pourquoi m’acharner? Vais-je finir comme Lucie? Je dois avertir Pascal que notre relation n’a pas d’avenir: je serai toujours institutionnalisée.” (hiver 1997)
Loué sois-tu, Seigneur, de me permettre de paraphraser ce qui précède: la vague de
désinstitutionnalisation a fini par m’emporter moi aussi non pas vers un ruisseau tranquille mais plutôt au large, dans une mer grouillante de poissons multicolores et de monstres marins qui m’effraient moins. Désormais, tout porte à croire que ma relation de couple a de l’avenir. Cela valait la peine de s’acharner afin que mon histoire ne se termine pas comme celle de mon amie.
P.S. Vous l'aurez sans doute compris: Lucie est décédée à 24 ans des conséquences physiques de son TCA.
gab- Mégalophraseur
- Nombre de messages : 503
Âge : 36 ans
Date d'inscription : 25/04/2005
Re: Avons-nous un avenir?
Avons-nous un avenir? Je me le demande souvent...
L'avenir me fait peur... J'ai peur de ne pas réussir, j'ai du mal à prendre des décisions... Je fuis dans les TCA...
Les TCA m'affaiblissent (quand ce n'est pas physiquement c'est moralement) et me rendent infonctionnelle...
Jamais je n'aurais pu penser devenir ce que je suis devenue... Les années de souffrance ont gâché ma vie... Je me demande si ça vaut la peine de continuer à me rempirer...
Personne ne pourrait croire que moi, ayant toujours été sage comme une image et hyper performante à l'école, j'ai maintenant du mal à prendre ma douche le matin parce que je m'hais trop et je ne veux plus me voir... J'ai maintenant du mal à me rendre à mes cours parce que je ne veux pas qu'on me voit... J'ai maintenant toute la misère du monde à poursuivre mes études parce que je suis incapable d'étudier et de faire mes travaux quand je suis seule chez moi parce que j'angoisse trop... J'ai maintenant tellement peur que les autres me jugent que je n'ose plus rien faire, même pas appeler mes amies...
Ai-je un avenir? J'en doute. Plus ça va, pire c'est. Jamais je n'aurais pu m'imaginer que ça en vienne à ce point et ce, malgré les suivis...
L'avenir me fait peur... J'ai peur de ne pas réussir, j'ai du mal à prendre des décisions... Je fuis dans les TCA...
Les TCA m'affaiblissent (quand ce n'est pas physiquement c'est moralement) et me rendent infonctionnelle...
Jamais je n'aurais pu penser devenir ce que je suis devenue... Les années de souffrance ont gâché ma vie... Je me demande si ça vaut la peine de continuer à me rempirer...
Personne ne pourrait croire que moi, ayant toujours été sage comme une image et hyper performante à l'école, j'ai maintenant du mal à prendre ma douche le matin parce que je m'hais trop et je ne veux plus me voir... J'ai maintenant du mal à me rendre à mes cours parce que je ne veux pas qu'on me voit... J'ai maintenant toute la misère du monde à poursuivre mes études parce que je suis incapable d'étudier et de faire mes travaux quand je suis seule chez moi parce que j'angoisse trop... J'ai maintenant tellement peur que les autres me jugent que je n'ose plus rien faire, même pas appeler mes amies...
Ai-je un avenir? J'en doute. Plus ça va, pire c'est. Jamais je n'aurais pu m'imaginer que ça en vienne à ce point et ce, malgré les suivis...
MaRiE-EvE- Jacasseur
- Nombre de messages : 329
Age : 39
Date d'inscription : 26/07/2005
Sujets similaires
» Ton avenir
» Bienvenue parmi nous Eudoxie :)
» Quand l'ironie nous rattrape
» Restriction, quand tu nous tiens...
» Un peu de Zennitude.. ca nous fera du bien!!!!!
» Bienvenue parmi nous Eudoxie :)
» Quand l'ironie nous rattrape
» Restriction, quand tu nous tiens...
» Un peu de Zennitude.. ca nous fera du bien!!!!!
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum