Hyperphagie Compulsionnelle (Binge Eating)
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Hyperphagie Compulsionnelle (Binge Eating)
Hyperphagie Compulsionnelle
L'élément le plus commun de TOUS les troubles alimentaires est la présence inhérente d'une faible estime de soi
Les gens souffrant d'hyperphagie compulsionelle sont victimes de ce que l'on appelle une "dépendance" à la nourriture, utilisant la nourriture et l'acte de manger comme un moyen de se cacher de leur émotions, de remplir un vide qu'ils ressentent en eux-mêmes, un moyen de faire face au stress quotidien et aux problèmes de la vie.
Les gens souffrant de ce trouble alimentaire ont tendence à être en surpoids, sont généralement conscients que leurs habitudes alimentaires sont anormales, mais trouvent peu de réconfort dû à la tendance dans nos sociétés de "stéreotyper" l'individu en surpoids...
Des mots comme "mets-toi simplement au régime" sont dévastateurs sur le plan émotionnel pour une personne souffrant d'hyperphagie compulsionelle, tout comme "tu n'as qu'à manger" le sont pour une personne anorexique. Une personne souffrant d'hyperphagie compulsionelle a des risques accrus d'attaques cardiaques, d'hypertension, de cholestérol, d'infections rénales, d'arthrite, de détérioration osseuse et d'arrêts cardiaques.
Les hommes et les femmes Hyperphages se cachent parfois derrière leur apparence physique, en l'utilisant comme paravent contre la société. Ils se sentent coupables de ne "pas être assez bons", honteux d'être gros, et on généralemnt une faible estime d'eux-mêmes. Ils utilisent la nourriture pour faire face à ces sentiments, ce qui ne fait que les conduire dans un cercle vicieux, de les ressentir dix fois plus et de devoir trouver un nouveau moyen de leur faire face. Avec une faible estime de soi et un besoin constant d'amour et de validation, ces personnes répèteront obsessivement les épisodes de gavage afin d'oublier la douleur et le désir d'affection.
Témoignage:
"Au point où j'en suis, je n'ose plus sortir, tellement je suis grosse. Et surtout je n'ai pas envie. Les gens ne m'intéressent pas. Quand je suis obligée, je sors, mais je m'ennuie. C'est un cercle vicieux : je reste chez moi et je mange, et j'ai encore moins envie de sortir. En fait, je n'arrive à m'intéresser à rien. Et je ne peux pas dire que la bouffe m'intéresse, mais je n'ai vraiment que ça. Ça m'occupe toute entière."
"Je me trouvais sur la plage, comme une baleine échouée. Comme je n'osais pas marcher jusqu'à l'eau, j'ai pris d'affreux coups de soleil. Comme je n'osais pas marcher jusqu'aux toilettes, j'ai cru exploser. Je n'osais pas non plus ouvrir la bouche, de peur de fondre en larmes. En fait, je n'osais rien faire du tout. Alors je suis restée au soleil sans bouger, persuadée qu'aucune douleur n'égalerait celle que je ressentais sur le plan moral. "
"Lorsqu'on dépasse un certain poids, tout change, des choix quotidiens aux libertés fondamentales. Ainsi, dès qu'on dépose un aliment hypercalorique dans son chariot au supermarché (et pour ma part, j'en achetais beaucoup, car on n'atteint pas 118 kilos en ne consommant que des légumes verts), les autres clients murmurent. (...) Comment se cacher lorsqu'on pèse ce que je pèse ? Que faire lorsque vous croisez quelqu'un qui vous a connue " avant " et que la perspective de voir une trop familière expression horrifiée s'inscrire sur son visage vous écoeure d'avance ? (...) Au restaurant, comme je suis obèse, je n'ose jamais commander ce que je veux. Regardez autour de vous : la quantité de nourriture dans l'assiette d'une femme est inversement proportionnelle à son tour de taille. Vous ne verrez jamais une femme grosse devant un repas plantureux."
Sources: something-fishy.org
anorexie-boulimie.com
L'élément le plus commun de TOUS les troubles alimentaires est la présence inhérente d'une faible estime de soi
Les gens souffrant d'hyperphagie compulsionelle sont victimes de ce que l'on appelle une "dépendance" à la nourriture, utilisant la nourriture et l'acte de manger comme un moyen de se cacher de leur émotions, de remplir un vide qu'ils ressentent en eux-mêmes, un moyen de faire face au stress quotidien et aux problèmes de la vie.
Les gens souffrant de ce trouble alimentaire ont tendence à être en surpoids, sont généralement conscients que leurs habitudes alimentaires sont anormales, mais trouvent peu de réconfort dû à la tendance dans nos sociétés de "stéreotyper" l'individu en surpoids...
Des mots comme "mets-toi simplement au régime" sont dévastateurs sur le plan émotionnel pour une personne souffrant d'hyperphagie compulsionelle, tout comme "tu n'as qu'à manger" le sont pour une personne anorexique. Une personne souffrant d'hyperphagie compulsionelle a des risques accrus d'attaques cardiaques, d'hypertension, de cholestérol, d'infections rénales, d'arthrite, de détérioration osseuse et d'arrêts cardiaques.
Les hommes et les femmes Hyperphages se cachent parfois derrière leur apparence physique, en l'utilisant comme paravent contre la société. Ils se sentent coupables de ne "pas être assez bons", honteux d'être gros, et on généralemnt une faible estime d'eux-mêmes. Ils utilisent la nourriture pour faire face à ces sentiments, ce qui ne fait que les conduire dans un cercle vicieux, de les ressentir dix fois plus et de devoir trouver un nouveau moyen de leur faire face. Avec une faible estime de soi et un besoin constant d'amour et de validation, ces personnes répèteront obsessivement les épisodes de gavage afin d'oublier la douleur et le désir d'affection.
Témoignage:
"Au point où j'en suis, je n'ose plus sortir, tellement je suis grosse. Et surtout je n'ai pas envie. Les gens ne m'intéressent pas. Quand je suis obligée, je sors, mais je m'ennuie. C'est un cercle vicieux : je reste chez moi et je mange, et j'ai encore moins envie de sortir. En fait, je n'arrive à m'intéresser à rien. Et je ne peux pas dire que la bouffe m'intéresse, mais je n'ai vraiment que ça. Ça m'occupe toute entière."
"Je me trouvais sur la plage, comme une baleine échouée. Comme je n'osais pas marcher jusqu'à l'eau, j'ai pris d'affreux coups de soleil. Comme je n'osais pas marcher jusqu'aux toilettes, j'ai cru exploser. Je n'osais pas non plus ouvrir la bouche, de peur de fondre en larmes. En fait, je n'osais rien faire du tout. Alors je suis restée au soleil sans bouger, persuadée qu'aucune douleur n'égalerait celle que je ressentais sur le plan moral. "
"Lorsqu'on dépasse un certain poids, tout change, des choix quotidiens aux libertés fondamentales. Ainsi, dès qu'on dépose un aliment hypercalorique dans son chariot au supermarché (et pour ma part, j'en achetais beaucoup, car on n'atteint pas 118 kilos en ne consommant que des légumes verts), les autres clients murmurent. (...) Comment se cacher lorsqu'on pèse ce que je pèse ? Que faire lorsque vous croisez quelqu'un qui vous a connue " avant " et que la perspective de voir une trop familière expression horrifiée s'inscrire sur son visage vous écoeure d'avance ? (...) Au restaurant, comme je suis obèse, je n'ose jamais commander ce que je veux. Regardez autour de vous : la quantité de nourriture dans l'assiette d'une femme est inversement proportionnelle à son tour de taille. Vous ne verrez jamais une femme grosse devant un repas plantureux."
Sources: something-fishy.org
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